dimanche 4 février 2007

Bloc-notes

Jean-Yves Dupuis

7 mars 2007




C’est l’histoire d’un type que les policiers veulent absolument se débarrasser. Ils pourraient très bien porter de fausses accusations contre lui, comme cela se fait souvent.


Alors on a pensé à faire faire le travail par quelqu’un d’autre. Ainsi, par exemple, dans une bibliothèque ou dans un marché d’alimentation ou dans une pépinière ou un magasin d’alcool, un policier (c’est préférable qu’il soit en civil) incite des gens à aller agresser le type en question, afin que lui, le héros, puisse tout bonnement intervenir, tout en sauvant les apparences. - Ben non, dit un policier, vaut mieux laisser faire quelqu’un d’autre qu’un policier: il y aura toujours un idiot pour vouloir bien se faire voir par la police, suffit de lui promettre toute impunité. Faudra simplement faire attention avec les journalistes. - Faudrait peut-être faire passer cela sur un accident, dit un autre. - Mais non, dit un autre, il suffit d’inciter les gens à l’assassiner tout simplement, en leur promettant toute impunité, ou à provoquer un accident, en auto par exemple. - Ou bien à provoquer un accident. - Il aura contacté des dizaines de journalistes, dit un autre, ou laissé des messages…


Le boucher de Trois-Pistoles


Rétablissons d’abord un fait important : à l’hiver 1972-1973 (j’avais 17 ans), j’ai témoigné contre le directeur de police de la ville de Trois-Pistoles, Léger Leclerc. Résultat : celui-ci a été contraint de démissionner; cependant il n’a jamais été inquiété pour des dizaines de meurtres qu’il a commis. En 1982 ou 1983, il a été tué par sa conjointe, qui, au procès, à été acquitté. (vérifiable!)


Des dizaines de meurtres, lui, et d’ailleurs les autres policiers de l’époque. Je peux en nommer quelques-unes de ses victimes d’ailleurs, mais on dira alors qu’elles sont mortes tranquillement dans leur lit.


Je l’ai même vu une fois se masturber en regardant un enfant se noyer. Il y avait la mère et le directeur de la SQ qui était là, le lâche, il avait peur, il n’a rien fait… Et puis, comme la mère, ça se comprend, rouspétait trop, il l’a noyée elle aussi…..


Ce seul fait, d’avoir témoigné contre un grand pervers, m’a valu toutes sortes d’embêtements. Des policiers ont tenté de me tuer, ont essayé maintes fois de me faire condamner pour de fausses accusations, sans aucune forme de procès, ou alors, simplement en me traînant en cour, et incitant le juge à me condamner sur le champ.


Depuis quelques années, je croyais avoir quelque peu de répis, mais voilà que, depuis plusieurs mois, les policiers incitent les gens à me tuer.


Pas moyen d’aller à la SAQ, ou à la Bibliothèque municipale de Saint-Jérôme (ah! les squelettes!), qu’un employé appelle la police, sans aucun prétexte. Il suffit de rien pour discréditer quelqu’un chez les bonnes gens. Il en arrive un justement, ou plutôt une, généralement, comme dans cette semaine du 7 novembre 2004. Ou plus avant, comme en octobre: elle était en civil, mais je l’entendais se présenter comme policière. Elle incitait une mère avec son enfant, à m’agresser, afin qu’elle puisse intervenir en toute légimité. Elle avait sorti un couteau. J’ai eu de la chance ce jour-là, tout simplement.


Le policier assassin de Saint-Antoine


Vers 91 ou 92, on m’a accusé d’avoir tué une femme à la Caisse populaire de Saint-Antoine. (En fait c’était l’une des nombreuse fois que l’on a essayé de m’inculquer de toutes sortes de choses). Cette fois-là, j’ai eu de la chance aussi, si on peut appeler ça de la chance. L’affaire a fait les manchettes, et on en a parlé beaucoup.


Le très honnête Claude Poirier est même venu se parjurer en Cour, disant qu’il avait vu le vidéo. Ce qui n’était pas vrai, bien jur. “Monsieur Crédibilité” avait une dent contre moi, parce que je lui avais dit qu’il était un téteux de flics. Il faut l’entende, ce bandit, s’offusquer des clients de prostituées de Québec, il est cent fois plus bandits qu’eux. Pourtant il sévit encore sur nos ondes.

À la suite de cette affaire, le ministre de la sécurité publique de l’époque, Serge Ménard, s’était rendu au poste de police de Saint-Jérôme, avec l’intention de faire une enquête publique. Il avait été sérieusement tabassé par le directeur actuel de police, qui ne voulait absolument pas qu’il y ait d’enquête. (vérifiable en partie!)


L’ancien directeur de la police de Saint-Jérôme a d’ailleurs été tiré à bout portant par son épouse, quelques jours seulement après sa mise en retraite (vérifiable), et par son épouse. Cette folle-là n’arrêtait pas de répéter: Tu m’as battu, devant tout le monde! En insistant sur “le devant tout le monde”, comme si c’était juste ça qui était important, en privé ça n’aurait donc pas été grave. Tout ça en accord avec le nouveau directeur. Il devait y avoir un conflit interne entre les policiers.


Milieu des années 90: meurtre dans un dépanneur de Prévost, par le propriétaire, un ancien policier retraité de la sureté et par sa femme… Ces deux-là voulaient juste s’amuser. Eh bien, le policier s’est fait tabasser plus tard dans le poste de police de Saint-Jérome. Il avait comme excuse: J’ai été policier (donc il avait le droit de tuer)… À quoi le directeur répondait: Tu ne l’es plus… (donc tu n’as plus ce droit)… Belle mentalité!


À l’hôpital de Sainte-Agathe


En décembre 1988, j’ai travaillé 8 ou 9 jours comme préposé au bénéficiaire. Il y a eu un patient en phase terminale d’un cancer du poumon. Il lui restait quelque jour à vivre. L’infirmière entrait dans sa chambre, et, refusant de lui donner de la morphine, ou autre chose, lui disait: “T’as voulu fumer, endure!” La soeur du patient qui venait le voir, a déposé une plainte. Voyant cela, l’infirmière s’est fâchée et est arrivée dans la chambre du patient, j’ai entendu les bruits de la bataille, et j’ai su par la suite que le patient avait eu tous ses bandages arrachés. Il est mort dans la soirée. (vérifiable!)


Je n’ai pas pu intervenir, car il y avait le préposé aux bénéficiaires qui était là et m’empêchait d’intervenir. Par hasard, tout à fait par hasard, les autres infirmières avaient toutes disparues du coin. L’infirmière-chef d’alors, une espèce de folle finie, était tout à fait au courant de ce qui se passait, mais approuvait.


Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas.



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